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Au-delà du dernier horizon, Nicole Castaldi-Marin, PressesduMidi, Extrait

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Analyse littéraire par France Delville Psychanalyste, Critique d'art

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Nuées vespérales

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Nuées vespérales

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romans, Nicole Castaldi-Marin

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Au-delà du dernier horizon, roman

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Notes de l'éditeur :

Au-delà du dernier horizon, roman

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Au-delà du dernier horizon

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Roman

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Floraisons littéraires

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Nuées vespérales, Nicole Castaldi-Marin

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Au-delà du dernier horizon

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Ayant déjà présenté les deux premiers romans de Nicole Castaldi-Marin, Blessures avec ou sans imagination, et Nuées Vespérales, j’ai été passionnée par le chemin que se fraye jusqu’au troisième avatar d’une recherche singulière, le personnage-fantôme qui les hante tous trois : l’auteur. « Madame Bovary c’est moi », déclara un jour Flaubert ; et, à travers Lucie de Blessures avec ou sans imagination,  Thomas  de  Nuées Vespérales, et Agostina puis sa fille Clotilde de Au-delà du dernier horizon, passe la même interrogation du destin, la même question brûlante sur le bien et le mal, et surtout la douloureuse mise en cause de la solitude, et de son envers, la Rencontre, avec un grand R. Tentative éperdue à travers ces  livres de rencontrer l’autre, de s’en faire aimer, de l’aimer passionnément, pour mettre du flamboyant dans un quotidien en proie à la médiocrité et à la haine rampant entre les êtres, pour sauver, de cette haine, du malentendu, et de l’indifférence, la Vie et l’Amour.

À travers ces livres se manifeste, sous des visages divers, une âme riche et généreuse, qui a l’intelligence de ses questions philosophiques puisées dans Montaigne, Musset, Socrate, Jésus, etc., et, avec la langue de Montaigne ou de Madame de Lafayette : une sorte de princesse de Clèves contemporaine, aiguisée par la souffrance, mais qui se bat, au sein d’un grand Œuvre, alchimique, visant le dépassement, la libération.

Au-delà du dernier horizon, la beauté du monde, dégagée de ce que les humains en font, parfois un enfer, mais pas toujours, aussi bien charnelle, qui vient comme une promesse, et les moments d’extase sont là aussi. Oui, l’allégresse est possible, si elle est le prix du détachement. Allégresse qui reste colorée, riche de tous les possibles.

France Delville, critique d’Art et psychanalyse.

 

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