L’histoire de Clotilde s’ouvre à partir de la vie de sa mère, Agostina, une jeune fille abusée par un prêtre, qui parviendra à aller de l’avant, malgré les affres d’une aurore peu clémente. Grâce à l’amitié de Leïla, sa voisine de chambre à la maternité, puis au soutien de Victor, un ami de la famille, elle pourra garder son enfant avec elle plutôt que de la confier à l’assistance publique. Elle rencontre Adrien qu’elle épouse rapidement, mais le bonheur ne dure pas longtemps. Elle meurt, renversée par une voiture. Clotilde n’a que sept ans. Son père adoptif, qui l’a élevée comme sa propre fille, s’éteint quelques années plus tard. La vie d’adulte de Clotilde commence, elle est seule, mais pleine de courage et d’espoir en l’avenir. Elle construira son existence de femme et de mère auprès de Johan, compositeur et violoniste égoïste. Mais était-ce vraiment la vie dont elle avait rêvé ? Dans ce roman, Nicole Castaldi-Marin aborde des questionnements universels : quel rôle joue-t-on dans le devenir des ses enfants ? Le véritable amour est-il passion ou simple affection tendre et réciproque qui traverse les années ? Pourquoi les épreuves douloureuses comme la maladie et la mort de ses proches, sont-elles parfois ressenties comme des punitions ? La solitude à deux sous le même toit est-elle pire que de vivre seul ? Le cheminement final de Clotilde apporte une seule réponse : la vie, parfois, se suffit à elle-même. Elle s’exprime dans la beauté de la nature, elle apporte la connaissance comme réconfort, elle se traduit en échanges avec l’autre dans le plaisir de l’instant. Finalement, Au-delà du dernier horizon, c’est l’émerveillement de la vie que Nicole Castaldi-Marin nous invite à découvrir.

Extrait de la page 99 à 100 Au-delà du dernier horizon © copyright Les Presses du Midi 

"Clotilde avait vu ses étrangetés d’humeur et leurs profondes différences ; mais le mariage était organisé dans son esprit et elle était prête à accepter les imprévus qu’elle devrait affronter avec lui ; et puis, ils ne s’enliseraient pas dans la monotonie de la routine conjugale, car ils avaient en commun le tempérament de ceux, qui ne trouvant pas de satisfactions dans une vie banale, se dispensaient dans des efforts exigeants pour atteindre les vertigineuses hauteurs de la création artistique. Mais ne s’était-elle pas égarée dans le mirage de ses chimères en les cristallisant sur cet homme concentré sur son univers musical, qui n’éprouvait pas vraiment le désir de se marier ? N’était-elle pas pour lui le substitut d’une divette qu’il aima profondément, qui dans un premier temps lui avait offert son amour, puis qui refusa de l’épouser pour mieux réaliser sa carrière lyrique ? » 

Du même auteur, Blessures avec ou sans imagination, roman Nuées vespérales, roman Floraisons littéraires, anthologie de la solitude. « Remarquablement écrits, ils témoignent d’une plume acérée qui laisse transparaître une certaine complicité d’usage avec ses personnages. » Thierry Arzens Le Petit Niçois

«  Amour, mort, fuite d’un paradis perdu et la quête d’une raison essentielle pour rester toujours vivant. » Véronique Mars, Nice-Matin

«  Il faut relever la qualité certaine de cette écriture magistrale ; romans psychologiques jouant avec finesse, en aller-retour, sur le passé et le présent. » Laurent Bayart, critique littéraire, Revue francophone Sol’Air

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